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Suis-je prêt à adopter un chat ?

Est-ce que mes moyens financiers me permettront d'entretenir correctement mon chat ?

Les chats de race peuvent avoir un prix d'achat élevé, mais il est très facile de trouver des chats/chatons européens ou de gouttière que leurs propriétaires cèdent gracieusement. Il n'est pas rare également de trouver des chatons élevés puis abandonner par une chatte vivant à l'état semi-sauvage.
Si l'acquisition du chat est souvent gratuite, l'adoption s'accompagne d'un investissement initial pour quelques équipements utiles : plat, panier ou coussin pour le couchage, bac à litière, boîte ou sac de transport.
L'entretien courant du chat implique ensuite des dépenses récurrentes inévitables.
Pour un chat bien portant, l'alimentation est le principal poste de dépenses ; à qualité égale, sont coût peut être très variable en fonction du type d'aliments. Il existe des aliments industriels de qualité satisfaisante à des prix très raisonnables, en particulier s'il s'agit de croquettes. En outre, les quantités ingérées par les chats restant modérées en raison de leur format généralement modeste, une alimentation ménagère (préparée à la maison) à base de viande représente un investissement modéré. Il existe dans le commerce des aliments humides (boîtes ou barquettes) qui ressemblent de plus en plus par leur préparation, leur aspect et leur odeur à des aliments destinés à l'homme. Le prix de ses préparations se rapproche aussi de celui des plats préparés que nous achetons pour notre consommation ! Le chat étant totalement indifférent à ces caractéristiques, ces aliments haut de gamme sont avant tout destinées à séduire le propriétaire.
Certaines situations nécessitent une alimentation spécifique (chat en croissance, obèse, prédisposé aux calculs urinaires, etc.) dont le coût est plus élevé que celui d'une alimentation classique. Lorsque cette alimentation spécifique est rendue nécessaire par une affection chronique, le surcoût peut devenir conséquent sur le long terme.

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Veiller sur la santé de son chat et l'entretenir convenablement génère également des coûts réguliers :
- chaque année, une consultation chez le vétérinaire doit être programmée pour la vaccination et un bilan de santé annuel ;
- des traitements contre les parasites externes (puces, tiques) et les parasites internes (vers), doivent être réalisés régulièrement pour les chats qui vont à l'extérieur ou qui se trouvent en contact avec des congénères (pension). Ainsi, les traitements contre les puces et les tiques doivent être administrés tous les mois pendant la période à risque, voire plus souvent si le chat fréquente des zones infestées par les aoûtats ;
- des visites régulières chez le toiletteur peuvent également être nécessaires pour certains chats à poil long qui ne sont pas toujours coopératif pour un brossage par leur propriétaire.
En plus de ces dépenses systématiques régulières, des dépenses plus ponctuelles, parfois importantes peuvent également survenir :
- pour emmener son chat en vacances en avion ou le confier à une pension ;
- en cas de maladie ou d'accident, les frais médicaux (consultations, interventions chirurgicales, hospitalisations ou médicaments) peuvent être très élevés. L'intérêt de souscrire une assurance qui couvre tout ou partie de ses risques est à prendre en considération.
Globalement, le coût d'entretien d'un chat bien portant reste généralement inférieur à celui d'un chien, en particulier pour la nourriture. Pour des personnes aux ressources limitées ayant un désir très fort d'avoir un compagnon félin, les dépenses qu'il occasionne sont rarement un motif suffisant pour y renoncer, car elles n'hésitent pas à se priver pour assurer le bien être de leur animal.

Cet inventaire préalable doit permettre de vérifier qu'on est en mesure d'assumer l'adoption d'un chat. Si la réponse est négative, il est bien sûr préférable de s'en rendre compte avant l'acquisition, plutôt qu'après.
Lorsque la décision d'adopter est prise, le choix du chat peut avoir une influence sur la relation qui se mettra en place entre l'animal et son propriétaire, mais cette influence est certainement moins marquée que pour un chien.
Ce choix (race, chaton ou adulte, mâle ou femelle), qui constitue l'étape suivante du processus d'adoption ne doit toutefois pas être fait à la légère.



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