Dans une famille, il est souhaitable que l'envie d'accueillir un chat soit unanimement partagée par tous ses membres ; lorsque ça n'est pas le cas, en particulier au niveau des conjoints, l'animal risque de devenir un motif de tensions.
Il n'est pas toujours judicieux d'adopter un chat si des enfants en bas âge font partie du foyer ; il n'est pas rares que les enfants manquent de douceur dans leurs "caresses" et manipulation, voire parfois même se montrent brutaux. Cela peut être une source de souffrance pour l'animal, ce qui logiquement peut provoquer des réactions de défense, en particulier des griffures, qui ne sont pas toujours anodines (lésions oculaires, maladie des griffes du chat). La cohabitation chat-enfant implique donc d'être vigilant et de bien faire comprendre à ce dernier que le chat n'est pas une peluche.
La santé des membres de la famille est un autre élément à ne pas négliger : les allergies au poil de chat (qui sont en fait surtout dues à des allergènes contenus dans la salive) sont en effet relativement fréquentes. Si bien souvent, la présence du chat reste possible en respectant un certains nombres de précautions (éviter une trop grande promiscuité, interdire au chat la chambre de la personne allergique, etc.) il existe des cas sévères, où toute cohabitation est impossible. Il est donc souhaitable de détecter avant l'adoption si quelqu'un souffre de ce type d'allergie, et d'envisager alors d'adopter un animal d'une autre espèce.
Enfin, la présence au sein du foyer d'un ou plusieurs autres animaux de compagnie (chien ou chat, en général) peut également constituer un obstacle à l'intégration d'un chat. Si dans la plupart des cas ils vivront en bonne entente après une période plus ou moins longue d'adaptation, il existe toutefois des situations où la cohabitation est trop difficile pour permettre l'introduction du nouveau venu.