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La trombiculose (aoûtats)Biologie et cycle de Neotrombicula automnalisL'appellation d'aoûtat s'explique par le fait que les infestations sont particulièrement fréquentes pendant ce mois estival. En réalité, elles sont possibles pendant toutes la période où les températures sont suffisamment élevées pour permettre à cet acarien de se développer et se reproduire : selon les régions, des infestations peuvent survenir dès le printemps et jusqu'en automne (période de mars à octobre, voire plus pour des années exceptionnellement chaudes). Tant que les conditions climatiques sont favorables, plusieurs générations de Trombicula se succèdent et le risque d’infestation va croître avec un pic en août-septembre. L'aoûtat est un parasite temporaire, ce qui signifie qu'il ne passe qu'une période de sa vie sur un hôte. En l'occurrence, c'est les larves qui doivent obligatoirement trouver un hôte à parasiter pour se nourrir et poursuivre leur développement.
Les nymphes et les adultes vivent dans le milieu extérieur, dans l'herbe des jardins ou de prairies, des taillis, des haies, ... Rouge-orangés, les adultes ont 4 paires de pattes qui s'attachent sur un corps globuleux et velu et mesure près d'1 mm (0,6 à 1 mm). Ils se nourrissent d’autres acariens. Après l'accouplement les femelles pondent des oeufs d'où éclosent rapidement des larves.Les larves orange n'ont que 3 paires de pattes et mesurent initialement de 0,2 à 0,5 mm. Elles se fixent sur la végétation et attendent le passage d’un hôte. Elles sont peu exigeantes sur le choix de ce dernier qui peut être un mammifère (chat, chien, rongeurs, et également l'homme) ou un oiseau. Si l'hôte tarde à se présenter, les larves peuvent survivre plusieurs mois à jeun. Les aoûtats se fixent principalement sur les zones cutanées où la peau est fine ; chez le chat, ces régions sont notamment les espaces interdigités, les paupières, la région située entre la base de l'oreille et l'œil, le dédoublement de l'oreillon,... Les parasites s'y fixent généralement en groupe pouvant compter plusieurs dizaines d'individus.
Les premiers signes cliniques associés aux aoûtats sont la conséquence de l'irritation provoquée par les piqûres. Il est en outre suspecté que, comme pour les puces, leur salive aurait des effets allergisants chez certains animaux : les signes cliniques peuvent alors perdurer après que le parasite a quitté l'hôte ou a été éliminé depuis longtemps. Contrairement aux tiques, les aoûtats ne sont pas des vecteurs de micro-organismes pathogènes. Glossaire, les termes pour cette page : |
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